31 décembre 2010

Néo-Modestie
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20 novembre 2010


North America


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20 octobre 2010


Ivy League


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5 octobre 2010


16 octobre 2010

Le Teddy


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8 septembre 2010

Technikart Mademoiselle N°21 / Punk is the new bourgeois




21 mai 2010

LES NOUVEAUX KIDS

Les années 2000 ont vu le tournant marquant d'une mode enfantine extrêmement marquée de codes adultes - et même sexués.
Les inspirations à la mode de grand, ne sont pas en soi une révolution, puisqu'à peu près jusqu'au XVIIIe siècle, il n'y avait pas de mode enfantine, tu mettais ton corset à 6 ans et tu l'enlevais même pas puisqu'on t'enterrait avec. Ah oui, je suis désolée, si tu voulais que tes cotes se scellent ensemble pour que tu puisses avoir la taille fine, fallait donner un petit peu de ta personne.
Puis, vient le costume de marin, porté par Edouard VII quand il était petit qui devient le premier 'must-have' des bambins. Ce sont les prémices d'une mode réellement destinée aux enfants.


Avec les années 60's,  lorsque le prêt-à-porter et la culture jeune deviennent les nouveaux mots d'ordre de la société, les marques ciblent les enfants qui deviennent un véritable marché à part entière avec leurs propres marques, leurs univers. C'est la grande époque Jacadi et compagnie. (Comment réduire en 3 phrases l'histoire de la mode enfantine...).

Si pendant longtemps, ces marques ont dominé le marché, les années 2000 ont vu l'arrivée d'un certain nombre de changement. A l'époque où l'on te juge sur ton lifestyle, où ce que tu bois, mange, écoute, lis,  répond à une tendance, les enfants ne pouvaient pas passer entre les mailles. Si ton fils est mal habillé, c'est que tu n'as pas de goût. Les propositions sont devenues plus pertinentes, les marques plurielles, jouant parfois des codes d'adultes, parfois des codes d'enfants. 

Il y a d'abord eu la période 'bébé pute' où l'on aimait mettre un tee-shirt à paillettes roses et offrir un sting à sa fille pour ses 6 ans. Les filles prennent la pose façon starlette, une main sur leurs hanches inexistantes. En Baby Dior pour les plus chanceuses ou esprit 'Mini miss' pour les autres. 




Rassurez vous, cette période glorieuse de la mode est parfois encore d'actualité grâce à Suri Cruise, ses chaussures à talons et  son rouge à lèvres.

Aujourd'hui, deux mouvements dominent le marché en parallèle :
le 'mini me', avec l'esprit de famille à la Comptoir des cotonniers, où l'on s'habille comme sa maman. Ce qui nous a valu la déclinaison de l'intégralité des marques adultes en format enfant et, pour ces dernières, le carton plein en matière de ventes.


Sandro


Et, les nouvelles marques pour kids, qui mélangent les codes de l'adulte et les références de petits : la forme d'une veste et la couleur qu'on retrouve dans la mode pour grands, le détournement, la malice et les clins d'oeil d'une marque pour petits. 
Talc, Figer in the Nose, Zef ont changé la donne, BoboChoses, BangBang et Lucky Boy Sunday ont pris la relève, et toutes ont marqué le vrai changement intéressant de ces dernières années. 


A cet effet, je ne saurais que trop vous conseiller l'excellent site PetitHood (www.petithood.com) - Comment ça ce blog perd en objectivité ? - . 


Grâce à elles, c'en est fini des enfants qui font la moue, qui posent, qui toisent, très Vogue 2005, maintenant ils portent des masques, rigolent et jouent. Un peu comme des enfants en quelque sorte.

Interview sur les nouveaux Kids pour Rosebuzz - Janvier 2010
(cliquez pour agrandi













20 novembre 2009

LE POIDS DES PHOTOS

Si Paris Match devait réécrire aujourd'hui la phrase qui les a rendu célèbre 'le poids des mots, le choc des photos', les choses seraient-elles les mêmes ? A quel moment avons-nous glissé dans une société où l'image a plus de sens que les propos ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le laïus entendu mille fois sur la présence - omniprésence de la publicité dans notre environnement, ce n'est pas mon propos. Ce qui est intéressant, c'est la manière dont les personnes lamba, vous et moi, utilisent l'image tous les jours afin de communiquer ce qu'ils pensent.

Un message groupé où des gens répondent en citant des paroles de films ou de pubs, plus qu'en répondant à vos questions. Une discussion sur un chat et quelqu'un vous envoie un lien, plus que de vous parler. Les 140 caractères de twitter : combien d'url vers une image pour quelques mots échangés ?
Des blogs privilégient l'angle de l'image à celui des mots, comme littleornowords par exemple. A l'origine, le blog était un journal intime en ligne, on sait l'évolution qu'il a connu depuis, vers un média à part entière. Et pourtant, ceux qui ne regroupent que de l'image sont une nouvelle sorte de carnet de voyages. Pas de lien entre elles, pas de chronologies, les images s'enchaînent, entre envie, attirance formelle, coup de coeur ou pensée passagère. Quelque chose de finalement encore plus émotionnel que les mots, mais tout aussi personnel.

Internet a rendu si accessible les images et nous permet de récupérer en un clic celles d'un film culte ou celles d'une paire d'escarpins que l'on aimerait acheter, à l'autre bout du monde. Comme si nos esprits devenaient quelque part le moteur de recherche d'un gettyimages, en plus sensitif - quelle image va réussir à exprimer dans le même temps mélancolie + relation amoureuse + envie de voyage ?

Quand j'avais des cours de sémiologie, on m'apprenait le sens caché des images. On démontrait comment une publicité Dior pour un parfum pouvait communiquer 'Tu es un homme violent avec ta femme, tu devrais lui acheter ce parfum', alors que l'on ne voyait qu'une fille bouclée dans les rues de Paris. Que l'on aille si loin ou non, on ne peut nier que les images ont une fonction symbolique importante. Entre interprétation, subjectivité et sens caché, nous utilisons les images pour tout dire mais en maitrisons nous réellement le sens ?


Afin de ne pas interférer dans le discours, je ne joindrai pas de photos à ce post.
thanks to : UglySmile